De « méchants cahiers » registre de baptêmes, mariage et sépultures… à Craponne ?
Zoom sur …
- Parmi les quelques registres issus des collections communales déposées ajoutés récemment à la base de l’état civil en ligne (une liste récapitulative exhaustive des ajouts 2022 sera publiée en fin d’année comme d’habitude), on trouve les registres de Craponne-sur-Arzon qui débutent en 1565, chose rare et fort appréciable, "richesse exceptionnelle par rapport aux autres communes d'Auvergne" selon l’avis de Jean Torrilhon, chercheur local et auteur notamment de l'ouvrage Le Maître de Craponne, chroniques d'une famille vellave, de la Renaissance au Grand siècle, tirées de ses archives (notice du catalogue de la bibliothèque en ligne) qui s’est attelé à faire le point sur les registres les plus anciens, et qui à annoté les pages de garde.
- Dans ces premières pages des registres qui couvrent les origines à 1772 (registres E-dépôt 684/1 à E-dépôt 684/8), l'auteur a collé ses commentaires dactylographiés. On prend ainsi connaissance des lacunes (de celles de la collection conservée aux Archives départementales pour les périodes correspondantes aussi par la même occasion) et des pistes pour les combler, des statistiques d'évènements par type et par années (avec totaux annuels), et d'une brève analyse (décroissance démographique suite à la disette de 1709). Ces informations sont précieuses et facilitent la recherche des généalogistes.
- À propos des « méchants cahiers des baptêmes, mariages et sépultures », il s'agit des pages d’actes des années 1674 à 1711 qui se présentent à l’époque de la rédaction des annotations (vraisemblablement dans les années 1960-1970), sous la forme de liasses et de feuillets volants mal écrits, regroupés tant bien que mal par cahiers ou par paquets. Bref, Jean Torrilhon signale que ces liasses, outre le fait qu’elles comportent des lacunes, sont mal tenues et il recommande considérant leur état, d’observer le plus grand soin lors de leur consultation. Merci à lui pour ce sage conseil qui a sans doute contribué à ce que ces documents, qui ont été reliés postérieurement aux annotations, nous soient parvenus dans un état sanitaire correct pour leur âge.
- En conclusion, n’hésitez-pas à lire les notes des pages de garde des registres BMS ! Qu’elles soient le fait d’un employé de la commune ou du curé de la paroisse, elles apportent souvent des informations utiles.
- Merci à Monsieur René Pinel qui a identifié l'auteur des annotations et nous a communiqué son nom.